
Avec le printemps, la saison des mariages, baptêmes, etc. en résumé, des repas festifs s'ouvre à nouveau.
Suivra ensuite l'été, avec les repas conviviaux en famille, entre amis, de vacances…
Même si, finalement, les repas festifs, c'est toute l'année… Anniversaires, fêtes de fin d'année, fêtes religieuses…
J'en profite donc pour faire un petit topo pratique sur ces repas qui posent souvent question auprès de mes patients. Que l'on invite ou que l'on soit invité(e), il est toujours possibles de trouver quelques astuces.
AVANT
Selon le repas festif en question et le degré de préparation, d'organisation en amont (des jours, des semaines, voire des mois avant), il est indispensable de conserver le temps de ses activités physiques. Pour son bien être d'une part, et évacuer l'éventuel stress préalable mais aussi pour éviter de s'installer dans une sédentarité avant une période festive d'autre part.
Ne pas anticiper un repas festif en mangeant moins le repas précédent ou les jours précédents. En agissant ainsi, cela augmente la faim et laisse ainsi plus de place pour manger plus lors du repas festif.
Manger une petite collation avant le repas festif, avec une source de protéine (1 yaourt nature ou une tranche de pain avec fromage ou 1 œuf ou 1 tranche de jambon) ou une dizaine d'oléagineux (noix, noisettes, amandes,...) afin d'éviter de "se jeter" sur l'apéro.
PENDANT
L'apéritif :
Elargir la gamme des boissons, alcoolisées et non alcoolisées : alcools, eau gazeuse + citron, eau gazeuse + menthe fraîche, infusion froide maison, jus de légumes, jus de fruits "100%pur jus",… Ouvrir un bon cru de vin par exemple, afin de privilégier la qualité et le plaisir à la quantité.
Servir des quantités de boisson moins importantes, voire des demies doses, dans l'idée de refaire un 2e tour si besoin.
Elargir la gamme de l'assortiment apéritif à manger : gâteaux apéritifs mais aussi crudités, crevettes, fromages, et les sauces au fromage blanc ou au yaourt (avec épices, herbes aromatiques fraîches,...) en accompagnement.
Avoir conscience des quantités mangées. Par exemple, placer devant soi la quantité de gâteaux et autres qui nous semble raisonnable de manger lors de l'apéro. Et au lieu de picorer dans les plats de service sans aucune notion de la quantité finale ingérée, nous aurons, par contre, pleinement conscience de celle qui est devant soi.
RESPECTER le choix d'une personne qui dit non, qui ne souhaite pas être resservie, et ce, sans jugement.
Le repas :
Manger lentement et bien mastiquer.
Ecouter ses sensations alimentaires afin de manger en quantités adaptées.
Servir des portions plus petites, dans l'idée de refaire un 2e tour si besoin.
Avoir un verre pour l'eau.
RESPECTER le choix d'une personne qui dit non, qui ne souhaite pas être resservie, et ce, sans jugement.
APRES
Ne pas manger moins pour compenser, reprendre des repas équilibrés, variés et adaptés aux besoin de l'organisme.
Conserver ses activités physiques.
Oui, un repas festif peut être plus riche, du fait de l'apéro, de produits que l'on ne consomme pas forcément dans ses repas au quotidien. MAIS :
-> Oui, un repas peut être festif ET équilibré (même s'il est plus riche).
-> Non, un repas festif ne rime pas obligatoire avec excès, ou "écart" comme disent mes patients. Il est tout à fait possible de manger festif ET de respecter les quantités dont l'organisme a besoin en écoutant ses sensations alimentaires.
-> Oui, on sent mieux à la fin de repas, sans l'impression que le ventre va exploser si l'on est à l'écoute de son organisme.
-> Oui, la digestion sera plus confortable.
=> L'objectif principal est de profiter de l'aspect convivial, sans restriction ni frustration ni culpabilité et avec PLAISIR !
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